Violences

La puberté, l’entrée au collège, la vie au sein d’un groupe, les premiers émois sont autant de sources d’épanouissement que de souffrance. S’attachant à trouver leur place dans la collectivité, les jeunes sont régulièrement confrontés à la violence en qualité de victime, d’agresseur ou de témoin. Parfois exceptionnels, les actes violents relèvent souvent d’incivilités et de victimations mineures mais répétées. À travers des situations concrètes faisant écho à leur quotidien, les jeunes brisent le silence et se positionnent face aux actes et propos violents. Replaçant les valeurs de solidarité, de fraternité, de dignité, de dialogue au coeur de la vie collective, ils appréhendent plus facilement les conséquences psychiques, physiques, sociales et juridiques de ces actes. Acteurs de prévention et de protection de leurs pairs, les jeunes peuvent dès lors s’inscrire dans les campagnes de lutte contre les violences faites aux femmes, les violences urbaines, les cyber-violences… Agir contre les violences banales et quotidiennes.

Public concerné

Action adaptée à partir de 11 ans.

Objectifs

  • Amener à réfléchir sur la notion de violence et sa banalisation,
  • Inciter les jeunes à s’exprimer et à argumenter leurs idées à partir de situations concrètes,
  • Favoriser la prise de conscience des conséquences de certains actes d’un point de vue physique, psychique, social et juridique.

Lieux de l’action

Les interventions sont organisées sur site, dans :

  • les établissements scolaires : collèges, lycées...
  • les structures à caractère social : accueils de jeunes, centres sociaux, maisons de quartier....

Thèmes abordés

Les différents types de violence :

  • verbale,
  • physique,
  • psychologique,
  • sexuelle,
  • maltraitance,
  • cyber-violence.

Descriptif de l’action

L’action "violences" se compose d’un unique module de 2 heures :
Par l’intermédiaire de brainstormings, l’animateur aide les jeunes à définir la violence sous toutes ses formes. Il travaille directement sur les représentations, les préjugés et les stéréotypes. Animant plusieurs études de cas à partir de situations concrètes, il permet aux participants d’identifier la violence du quotidien, de confronter leurs idées, de remettre en question leurs arguments. Les exemples interpellent les jeunes sur les processus conduisant aux violences, à la place du civisme et de la tolérance dans la vie en collectivité.

Exemple de cas abordé
Depuis un mois, Jean-Louis, 14 ans, a un nouveau groupe d’amis. Pour s’intégrer, il a accepté son surnom de Bouboule, donne son dessert tous les midis et paie les boissons au distributeur. "C’est normal. C’est mes potes"

Selon lui, les tapes derrière la tête, les affaires cachées dans la cour, le jeu du "petit pont massacreur" qu’il perd systématiquement, sont autant de marques d’affection.
Récemment, Jean-Louis s’est plaint d’être le seul à payer. Depuis, toute la classe utilise l’expression "fais pas ton Jean-Louis".

Que pensez-vous de la situation de Jean-Louis ? Que pensez-vous du comportement de ces nouveaux amis ? Quelles en sont les conséquences pour Jean-Louis ? Que pouvez-vous lui conseiller ? …

Sous forme de théâtre forum, les jeunes pourront se mettre en situation face à Jean-Louis incarné par l’animateur.

Téléchargements